mercoledì 25 marzo 2009

Il Céline di Vandromme





Nelle foto, le copertine della prima edizione francese e di quella italiana.

Il Céline di Vandromme

Il primo saggio monografico in volume apparso in Italia, consacrato a Louis-Ferdinand Céline, uscì alla fine del 1964 edito da Borla nella collana Scrittori del secolo. L'autore é lo scrittore e giornalista belga, nonché critico letterario e polemista politico, Pol Vandromme. La sua uscita seguì di un anno quella francese per Les Editions Universitaires nella collana Classiques du XX siécle. A distanza di quasi mezzo secolo il libro conserva intatte la lucidità d'analisi e l'acutezza nel mettere a fuoco l'importanza e il valore di Cèline quale maggior innovatore del linguaggio romanzesco del '900, portandolo su vette vertiginose, senza mai, da parte di Vandromme, cedere a facili e abusati giudizi morali, anche quando affronta approfonditamente la produzione più controversa e fuori da ogni compromesso dei pamphlets.

Scheda a cura di Gilberto Tura

venerdì 20 marzo 2009

Spettacolo teatrale su Céline a Roma, 10 e 11 aprile



Al teatro Lo spazio ore 22:30 venerdi 10 e sabato 11 aprile
Roma, Via Locri 42/44, (traversa di Via Sannio, Metro San Giovanni)
Tel.+39 0677076486 +39 392 9583409

O Bu!.... Osteria del canale
liberamente ispirato a Viaggio al termine della notte di L.-F. Céline
di e con Alessandro Cavoli - Teatro Rigodon Rieti

Milan Kundera e Céline


Esce in Francia “Une rencontre”, il nuovo saggio di Milan Kundera, autore di romanzi famosi quali “L’insostenibile leggerezza dell’essere”, “Il valzer degli addii” e “L'ignoranza”.

In “Une rencontre” lo scrittore prosegue la sua esplorazione delle grandi opere della letteratura, dedicando scritti ad autori quali Anatole France, François Rabelais, Louis-Ferdinand Céline, Philip Roth: «La cultura non è un hobby, ma ci rivela a noi stessi», spiega.

Il saggio, che si apre non con un romanziere, ma con un pittore, Francis Bacon, contiene una serie di ritratti degli scrittori più amati dall’autore: da Beckett a Broch, da Ionesco a Malaparte, passando per René Depestre, Carlos Fuentes, Danilo Kis, Aragon e D.H. Lawrence. Nell’opera Kundera dichiara, tra le altre cose, di non aver invece mai letto una sola riga di Salzhenitsyn.

Edito da Gallimard, “Une rencontre”, 204 p., 18,50 euro, sarà in libreria il prossimo 26 marzo.

giovedì 19 marzo 2009

Albert Paraz e Céline



Albert Paraz, scrittore francese nato a Costantine in Algeria nel 1899 e morto a Vence nel 1957, fu uno dei più accesi sostenitori di Céline, specie durante l’esilio danese di quest’ultimo. Paraz difese Céline in tre curiosi libri-pamphet, nei quali pubblicò anche numerose lettere di Céline: Le gala des vaches, Valsez saucisses e il postumo Le menuet du haricot.


Capisci bene che sono pittoresco… e poi, sono a gratis, né a libro paga, né a
cottimo, né politico, allora mi tengono d’occhio! 20 anni che va avanti così… che
sia sotto l’occupazione o a Sigmar o a Montmartre… sono sempre io il capro
espiatorio!
“No signore, noi non fuciliamo, noi!
Non imprigioniamo mica, noi!
Ma lui! Lui! Lui non sa far altro!” […]
Per esempio, sai cosa diceva Bismarck: “È abbastanza facile coglionare una volta
anche l’uomo più intelligente, ma è terribilmente difficile fregare due volte anche il
più coglione”.
Tutta sta gente, tutti cercano il capro espiatorio… È lui! è lui!


Lettera di Céline ad Albert Paraz del 1956.
(traduz. Andrea Lombardi)

mercoledì 18 marzo 2009

Céline in Quebec



Un curioso articolo su di una visita del Dottor Destouches in Quebec nel 1925, quale "segretario generale della commissione dell'igiene della SdN".

Article paru dans «Le Soleil Québec», le 22 mai 1925.

Québec reçoit les praticiens de l’Amérique Latine

Les médecins de l’Amérique du Sud arrivés à Québec depuis mercredi soir dernier ont employé le jour férié d’hier à d’instructives et agréables visites aux alentours de la ville et à quelques-uns de nos hôpitaux.

L’hôpital Laval a été l’une de leurs premières étapes. Après en avoir admiré la superbe tenue hygiénique ils se sont dirigés vers l’hôpital civil pour s’acheminer, de là, vers le sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré où un «déjeuner canadien» leur fut servi à la ferme de M. Jos. Morel par les directeurs du service provincial d’hygiène. Une visite à l’hôpital Saint-Michel-Archange a marqué le retour des distingués voyageurs qui étaient conviés, le même soir, à un dîner intime au Club de la Garnison, offert par la Faculté Médicale de Québec, M. le docteur Arthur Rousseau, doyen de la Faculté l’a présidé et l’on pouvait remarquer à ses côtés, outre les visiteurs: MM. Le Dr Arthur Simard, le Dr P.-C. Dagneau, le Dr Arthur Vallée, le Dr Alphonse Lessard, le Dr Jos Guérard, le Dr N.-A. Dussault, le Dr Edgar Couillard, le Dr Albert Brousseau, le Dr L.-J. Caouette et le Dr J.-B. Lacroix.

Le repas terminé M. le Dr Rousseau a pris la parole pour souhaiter aux médecins étrangers la plus cordiale bienvenue. De son allocution toute pénétrée de l’hommage délicat que la Faculté de Québec désirait rendre aux représentants de la Faculté-soeur, latine, il convient de détacher l’extrait suivant: «Il était temps, dit le président que nous nous rencontrions pour nous rendre compte de la façon dont nous avons continué l’oeuvre de nos ancêtres. Merci d’être venus. Les faits et gestes de votre vie nous intéressent beaucoup. Nos destinées, comme nos origines intellectuelles, sont identiques. Nos ambitions, nos activités, nos préoccupations, nos succès et nos revers ont aussi leur analogie, et il ne peut pas se faire, alors, que nous ne nous ressemblions pas. Vous êtes inspirés, dans ce voyage, par la curiosité qui animait déjà vos ancêtres et qui vous fait rechercher les dernières méthodes d’hygiène. Si nous n’avons rien à vous apprendre, à Québec, j’espère que notre ville vous intéressera. Vous vous êtes plu à vanter les beautés de notre pays. Vos pays, messieurs, sont remplis de merveilles et votre présence ici ravive notre désir de les voir bientôt. Puisse votre visite contribuer à rendre nos relations plus étroites. Buvons donc à cette pérennité de relations et buvons aussi à la santé de la France qui n’a cessé et qui continuera, je l’espère, d’être un lien entre vous et nous.» (Appl.)

Dans sa réponse, M. le Dr Louis Destouches, secrétaire-général de la Commission d’hygiène de la Ligue des Nations s’est exprimé en substance, comme suit au nom de ses collègues: «Nous voici parvenus, dit-il, à la dernière étape de notre voyage et à l’extrémité d’un continent qui, pour ma part, m’était inconnu. Nous repartirons avec des souvenirs qui ne sont pas prêts de s’effacer de notre mémoire. Nous avons, pour ainsi dire, du moins c’est mon cas, découvert le Canada, qu’on nous dit, là-bas, en France, composé d’un groupe de nos frères isolés. Je constate même, que la situation française est plus prospère que la nôtre. Vous semblez extrêmement heureux comparativement à certains Etats qui ont pris part à la guerre. Vous vous êtes relevés plus puissants que nous, et des terres fécondes, des ressources naturelles quasi inépuisables s’offrent à vos fils. Vous en êtes rendus à ce degré de prospérité, dans le Canada français, de posséder deux facultés de Médecine à Québec et à Montréal, qui offrent à l’oeil ravi des visiteurs une couronne magnifique de professeurs avisés. Vous savez, il faut se défier des facultés uniques; elles prennent parfois l’allure historique. Deux facultés, au contraire, c’est vivant.»

M. le Dr Destouches a loué ensuite de façon générale, l’excellente tenue hygiénique dont il avait été témoin au cours de la journée durant les visites faites à quelques-uns de nos grands hôpitaux. Il lui a paru que nous avions développé ici, plus encore peut-être que dans les pays latins, le souci de l’hygiène corporelle. Le Dr Gubetich du Paraguay a eu à son tour des mots aimables à l’adresse de notre pays, et le dîner prit fin.

Ce matin, les visiteurs sont allés présenter leurs hommages à M. l’abbé Camille Roy, recteur de l’Université Laval, après quoi ils ont visité l’école de Médecine, et l’Hôtel-Dieu en attendant d’être les hôtes du Comité France-Amérique à un déjeuner qui leur est offert au Château et que préside M. le Dr Arthur Vallée. Les autres détails du programme ont été publiés dans notre numéro de mercredi dernier.”

Source : Louis-Ferdinand Céline / Dr Destouches à la Société des Nations 1924-1927, FEC, 2001.

lunedì 9 marzo 2009

Ginsberg, Burroughs e il Beat Hotel: due Beat a Meudon



Cosa hanno in comune Céline, Ginsberg e Burroughs? Ce lo spiega questa interessante nota di Gilberto:


DUE BEAT A MEUDON

Nella seconda metà degli anni '50, per sfuggire al clima culturale puritano e repressivo dell'America impegnata a combattere gli spettri e le minacce della guerra fredda, i principali esponenti della beat generation, iniziarono un vagabondaggio tra nord Africa ed Europa. Città d'elezione per artisti alla ricerca di un ambiente più tollerante e di uno stile di vita anticonvenzionale e bohemien non poteva che essere ancora una volta Parigi. Il "quartier generale" della piccola colonia beatnik fu fissato al 9 di rue Git-le-Coeur sulla Rive gauche, nel fatiscente e infimo Beat Hotel . In quelle misere e desolate stanze, con bagni alla turca in comune, Allen Ginsberg, Gregory Corso, Peter Orlovsky, William Burroughs e gli altri (l'unico che non vi metterà mai piede è Jack Kerouac), tra sesso promiscuo e abuso di droghe, crearono molte delle poesie, romanzi e sperimentazioni allucinatorie (tra gli altri "Pasto nudo" di Burroughs e "Kaddish" di Ginsberg) che renderanno il movimento famoso in tutto il mondo.
Nell'estate del '58 Burroughs e Ginsberg rilasciarono un'intervista al "Figaro Littéraire" col redattore della NRF Michel Mohrt, il quale conosceva Céline e promise loro che avrebbe organizzato un incontro.
Il primo a scoprire Céline era stato Burroughs che lo farà conoscere prima nel '44 a Ginsberg, donandogli una copia del Voyage, e l'anno seguente a Kerouac.
L' 8 luglio 1958 Burroughs e Ginsberg giunsero alla stazione di Bas Meudon e risalirono route des Gardes fino al 25 ter. Vennero accolti al cancello da Céline e da un branco di grossi cani e fatti accomodare su vecchie sedie nel giardino posto sul retro della casa. Parlarono per circa due ore delle carceri che avevano conosciuto, di letteratura e scrittori contemporanei e della sua attività di medico. Nel donargli alcune copie di loro libri gli dichiararono di essere stati influenzati dai suoi romanzi. Giunti davanti al cancello per accomiatarsi, Ginsberg salutò Céline dicendo "Noi rendiamo onore dall'America al più grande scrittore di Francia" e la moglie Lucette aggiunse "Dell'universo!".

Tratto da: Barry Miles, Il Beat Hotel, Parma, Guanda, 2007, pp. 149-153
Scheda a cura di Gilberto Tura

venerdì 6 marzo 2009

mercoledì 4 marzo 2009

Nuova biografia: Louis-Ferdinand Céline - Gatto randagio.



Una monumentale e aggiornatissima biografia di L.-F. Céline è in uscita:

Louis-Ferdinand Céline. Gatto randagio.

di Marina Alberghini Pacini

Prezzo di listino:€ 28,00
Editore
Mursia (gruppo editoriale)
Collana
Storia biografie diari
Data uscita
28/03/2009
Pagine
1172
Lingua
Italiano
EAN
9788842536581
Prossima uscita

Una biografia dedicata al romanziere francese che, per il suo stile e i suoi burrascosi trascorsi ideologici e politici, seppe spaccare in due il fronte della critica nazionale e internazionale, provocando infinite e violente polemiche, ma anche curiose convergenze di opinione. Di particolare importanza la pubblicazione della sua corrispondenza: le lettere dal carcere, le lettere a Milton Hindus e quelle alla segretaria, Maria Canavaggia.